Fremont County

Les villes sont Dubois, Buris, Crowheart, Fort Washakie, Morton, Jeffrey City, Pavillon, Kinnear, Ethete, Lander, Arapahoe, Riverton, St Stephens, Hudson, Shoshoni, Lysite, Lost Cabin, Moneta, Atlantic City et South Pass City.

Le comté de Frémont a été créé en 1884 et la population avait atteint 38878 habitants lors du recensement de 2024.

Le siège du comté est la ville de Lander, ou sont situés le palais de justice et la prison.

Le nom a été donné en l'honneur de "John Charles Frémont (21janvier 1813/13 juillet 1890)" général, explorateur et homme politique. Les montagnes "Absaroka" sont visibles dans le comté, le nom "Absaroka" fut ainsi nommé par les indiens "Crow". La superficie du comté est de 23784 KM2.


Réserve Amérindienne de Wind River

La réserve Amérindienne est partagée par 2 tribus, les Shoshones de l’Est et les Arapaho du Nord. Elle est créée en 1868 par le traité de Fort Bridger et c'est la septième plus grande réserve Amérindienne des États-Unis par sa superficie et la cinquième plus grande par sa population qui serait d'environ 26130 habitants.

On y retrouve les villes de Fort Washakie, Arapahoe, Riverton (qui est la plus grande), Boulder Flats, Crowheart, Hudson, Pavillion, Ethete et Johnstown.

 Bien que la région a été utilisée par de nombreuses tribus Amérindiennes pour des terrains de chasse et pour des raids, c'est le peuple Shoshone qui est le premier a s'installer. Les archéologues ont trouvé des preuves du matérielle que les Shoshones utilisaient depuis le début des années 1800. Ce sont les descendants des Amérindiens Shoshones qui continuent à vivre dans la réserve de Wind River.

Les autres tribus qui sont passé par le le bassin de la Wind River sont les Crows, les Cheyennes, les Black-Feets et les Lakotas. Normal, étant donné le choix de nourriture que l'on trouvait, aussi bien en plantes diverses, avec des buissons salés et l’écorce de peuplier pour le fourrage des chevaux. Même chose pour les viandes, Antilopes, chèvres ou des milliers de bisons étaient disponible quasiment sur place. Les trappeurs postérieurs à 1800 ont décrit d’énormes troupeaux de milliers de bisons dans le bassin de la Wind River, soulevant d’énormes nuages de poussière à l’horizon.

Les Shoshones contrôlaient en grande partie ce qui est aujourd’hui l’Ouest du Wyoming déjà dans les années 1700, car ils ont été les premières tribus à se déplacer sur des chevaux récupérés aux Espagnols et aux commerçants arrivant du Sud/Est. La domination des Shoshones a commencé décliner à mesure que d’autres tribus ont acquis aussi des chevaux et organisé des raids. Dans les années 1820, les Shoshones ont commencé à reprendre le pouvoir en ayant des armes à feu échangées contre des fourrures avec les trappeurs.

Les Shoshones utilisaient régulièrement le bassin de la Wind River comme aire d’hivernage, à l'abri du vent et comme voie de chasse sur le parcourt migratoire des animaux.

La migration n'était pas que pour les animaux. D'autres peuples se raprochaient sur le futur Wyoming, les Crow, les Cheyennes et les Arapahos, bien que certaines sources disent que les Arapahos étaient déjç présent depuis 1 000 ans. La plupart de ces tribus sont restées dans les Grandes Plaines, plus au nord et à l’est de la région de Wind River. Les Lakotas, puissants et nombreux, ont été les derniers à arriver vers l’ouest face a l'invasion de blancs.

Pendant ce temps, le grand Shoshone Washakie et son peuple évitent les terres visées par le traité des Crows dans la vallée de la rivière Wind dans les années 1850, préférant chasser loin des sentiers d’émigration et des Crow dans des endroits comme Henrys Fork et Yellowstone, afin d'éviter tout contact et combat.

Pourtant, chef Washakie ne pourra pas faire autrement que de se battre.

A cette époque, c'est la domination des Crow qui est la plus forte dans la vallée de la Wind River. Une bataille en 1866 dure 5 jours entre les tribus Shoshone avec leur chef Washkie et les Crow dirigé par le chef Big Robber. Un combat de 5 jours pour les droits de chasse dans la chaîne de Wind River.

Les Crow voulaient absolument gagner le territoire déjà occupé par le peuple Shoshone. 

Chef Washakie ne voulait pas que ces guerriers meurent et a demandé à chef Big Robber un duel entre les 2 chefs pour décider du vainqueur qui restera dans la vallée. Le chef Washakie tua son adversaire, lui coupa le cœur et le plaça au bout de sa lance. Après la défaite et la mort de leur chef, les Crow ont quitté se qui devient la réserve de Wind River 2 ans plus tard.

Crowheart Butte a été nommé d’après cette bataille.

Le Conseil du traité de Fort Bridger de 1868 a effectivement désigné la vallée de la rivière Wind comme territoire exclusif des Shoshones, remplaçant les revendications des Crow de 1851 sur le traité de Fort Laramie.

 De nos jours, les Amérindiens gêrent 4 casinos, Shoshone Rose Casino, le Wind River Hotel and Casino, le Little Wind Casino et le 789 Smoke Shop and Casino qui sont les seuls casino dans mon Wyoming.

En novembre 2016, les Shoshones ont introduit 10 bisons dans la réserve, marquant le début de ce qui est prévu comme un troupeau de 1000 têtes. Il s’agit des premiers bisons à être observés dans la réserve de Wind River depuis 1885. Les Arapahos du Nord ont établi un troupeau de bisons en 2019.


Dubois

Authentique petite ville de l'ouest américain située sur les bords de la Wind river qui serpente paisiblement à travers les rues.

Ici, le temps semble aller à un rythme lent, des bâtiments en vieux bois rustique, les cowboys ou cowgirls vous saluent avec un large sourire. Il y a de quoi vous plaire en ville, les saloons d'une autre époque, les boutiques antiques, les restaurants, dont un est tenue par une Française très sympa, les trottoirs encore en planches etc...

A Dubois, pour manger je vais chez Cowboy Café. Mais le soir pour boire un verre, je choisi toujours le Outlaw Saloon. Il parait qu'il est mal fréquenté, que ce sont les mauvais cowboys du coin qui viennent boire là. Perso, nous avons toujours été bien reçu et le patron est hyper cool.

La foret Shoshone entoure la petite bourgade avec plus de 800 000 hectares de nature sauvage et la vieille mine en plein centre.

Butch Cassidy a géré un ranch au abord de Dubois vers 1890, et venait faire son réapprovisionnement au général store Wilty, qui existe toujours.

The Dubois Museum est a visiter. Ce que vous verrez ici, a été trouvé autour de la vallée de la Wind River, du comté de Fremont, de l'ouest du Wyoming et des Rocheuses.


Lander

La superbe ville de Lander ne manquera pas de capturer votre cœur, et vous vous demanderez pourquoi ce n’est pas l’endroit le plus populaire de l’État.

Situé en plein cœur de la chaîne de Wind River, c'est une ville si enchanteresse que chaque visiteur tombe instantanément amoureux. Depuis des  générations, Lander est une destination pour les familles à la recherche de vacances uniques dans une ville pleine de charme.

Lander a trouvé un moyen de préserver l’histoire du Far West de la ville avec ces vieux immeubles dont 16 bâtiments sont classés, et vous aurez peut-être l’impression de remonter dans le temps lorsque vous vous promenez dans le centre-ville.

Le Musée de l’Ouest américain se trouve en plein cœur de la ville, et vous y trouverez des souvenirs et de l’histoire amérindiens et de l’Ouest américain. Lander était auparavant connu sous les noms de Pushroot, Old Camp Brown et Fort Augur. Son nom actuel a été choisi en 1875 en référence au général Frederick W. Lander et la ville a été reconnu en tant que ville le 17 juillet 1890.

Lander est située à la frontière méridionale de la Réserve indienne de Wind River (Shoshone et Arapaho) avec la tombe de Sacagawea et à l'Est de la Forêt nationale de Shoshone.

En étant à Lander plusieurs jours, il y a pleins de choses à visiter, la ville bien sûr, mais aussi les musées, Fremont County Pioneer Museum et au Museum of the American West, mais aux alentours, le parc d’État de Sinks Canyon, là où la terre avale la rivière Popo Agie, South Pass City, la ville fantôme est à peine a 50 kms de Lander, la ville de Riverton au Nord, Red Canyon, j'arrête là il a tellement à faire que je ne peux tout citer.

Chaque année, des millions de touristes se rendent à Yellowstone Park, Teton Park ou Jackson Hole pour leurs vacances dans le Wyoming, et pendant ce temps, une des meilleures villes de l’État est juste sous leur nez !

Alors n'hésitez plus pour une visite à Lander.


Sinks Canyon

L’un des endroits préféré des Wyomingites est Sinks Canyon. Vous pouvez faire de la randonnée le long d’une rivière et profiter de la nature sauvage, regarder la rivière disparaitre dans le sol. D'ailleurs, les Wyomingites disent de cet endroit "Là où la terre avale la rivière".

Sinks Canyon est à l’entrée de la chaîne de Wind River, située à quelques miles de Lander.

Le parc d'Etat de Sinks Canyon est de 600 acres de nature sauvage immaculée, établi pour aider à protéger la Pogo Agie River. Le nom Popo Agie est un mot Amérindien Crow, dont la plupart des gens s’accordent à dire qu’il signifie « rivière gargouillante ».

Le parc abrite l’un des phénomènes géologiques les plus étranges du Wyoming. À un moment donné, la rivière Popo Agie disparaît dans une caverne et longtemps on ne savait pas où elle réapparaissait. Il y a seulement quelques années, quand des chercheurs ont eu l'idée de mettre une teinture bleu qui est sans danger pour la nature, pour voir quand le rivière revoit le jour.

L’eau se précipite sous terre, sans aucun signe de la direction qu’elle prend. La Pogo Agie river court sous terre pendant plus 2 heures avant de sortir un quart de mile plus loin dans une sorte de piscine nommée The Rise. Le trajet dure plus de 2 heures sans savoir le chemin que la rivière prend. L’eau réapparaît dans une piscine remplie de truites connue sous le nom de Rise. The Rise est à environ un demi-mile dans le canyon. Aucune pêche n’est autorisée dans cette piscine mais il y a un distributeur qui sert a nourrir les truites.

Sinks Canyon est composé d’un canyon accidenté situé au pied des montagnes de Wind River. Le canyon est situé sur le versant est des montagnes. Le paysage se compose d’armoises, de collines couvertes de genévriers, de forêts de conifères, de prairies de trembles et d’habitats alpins. Sinks Canyon abrite une incroyable diversité d’animaux sauvages, d’oiseaux, de géologie, de fleurs sauvages et d’autres plantes.

Les premiers hommes blancs à visiter Sinks Canyon étaient des trappeurs à la recherche de peaux de castor, et ce sont les Amérindiens Crow qui les ont accueillis. Mais bien avant le peuple Amérindien, il y a des traces d'hommes préhistoriques. Les fouilles archéologiques dans le canyon ont trouvé des foyers et des outils datés au carbone de cet âge. Ces peuples préhistoriques utilisaient le canyon pour voyager dans la vallée, un matériau dur ressemblant à du silex trouvé dans le canyon. Mais aussi, des pointes de projectiles et d’autres artefacts tels que des haches en pierre ou d'autres outils ont été trouvés dispersés dans le canyon. Il y a aussi un petit nombre de pétroglyphes et de pictogrammes sur certaines des  parois rocheuses du canyon. Les plus anciens pétroglyphes, ou art rupestre piqué, ont environ 5000 ans.

Sinks Canyon est devenue un parc d’État du Wyoming au début des années 1970. Peu de touristes, ce qui préserve ce petit endroit paradisiaque. La beauté intemporelle, le mystère et la splendeur demeurent. Continuons pour que Sinks Canyon reste ainsi.


South Pass City

Une super ville fantôme qui date de 1866 et qui a eu jusqu'à 4000 habitants, et aujourd'hui à une restauration 30 bâtiments fidèles à l'époque. On a vu dans les rues "Calamity Jane", "Butch Cassidy", "Robert Todd Lincoln", le "Général Sheridan" ou encore "Esther Hobar Morris" qui a été la première femme juge de paix aux États Unis en 1870, et vous voyez une statue en son honneur au Capitol de Cheyenne.

Notons qu'en août 1861, Samuel Clemens (il deviendra plus tard Mark Twain), âgé de 25 ans, traversa cet endroit, qui n'était pas encore connu sou le nom de "South Pass City", en diligence avec son frère Orion, nouvellement nommé secrétaire du Territoire du Nevada. En 1861, il n'y avait de 4 cabanes en rondins, dont l’une était inachevée, et quelques tentes.

Située dans une petite vallée le long des rives de Willow Creek, à l’extrémité Sud/Est des montagnes de Wind River, South Pass City a vu le début à l’été 1866 lorsque de l’or a été découvert dans les montagnes de Wind River par un groupe de prospecteurs mormons.

Une grosse veine d'or a été trouvée cette année là par H.S. Reedall dans ce qui allait devenir la mine Carissa, les mineurs ont afflué, amenant leurs familles avec eux. C'est également en 1866 que la ville est nommée "South Pass City".

En 1868, South Pass City comptait déjà plus de 250 bâtiments et 1000 personnes. C'était le premier des trois camps miniers du district minier de Sweetwater. Atlantic City et Miners Delight ont rapidement suivis.

La rue principale de 1/2 mile de long comptait de nombreux hôtels, restaurants, magasins généraux, 2 journaux, des médecins, des dizaines de saloons, de bordels, 1 prison, 1 école, 1 banque a été ouverte en 1868 par John W. Iliff, le roi du bétail, et Amos Steck (1822-1908), un ancien maire de Denver, il y avait même un bowling.

A un moment donné, les habitants de la ville ont pensé en faire la nouvelle capitale du Wyoming. Situé au départ dans le comté de Carter, devenu ensuite le comté de Sweetwater.

Mais, South Pass City ne durerait pas, et seulement 2 ans après sa création, la ville commencerait à montrer ses premiers signes de déclin. Frappée par un effondrement au début de 1869, la ville a resurgi brièvement après que des capitaux extérieurs aient été versés dans la région, mais s’est effondrée à nouveau car les dépenses et les difficultés pour récupérer l’or se sont avérées trop coûteuses pour la plupart des mineurs. En 1872, la ville n’était occupée que par quelques centaines de personnes. En 1880, South Pass City ne comptait plus que 37 habitants.

L’ancien cimetière juste a l'exterrieur de la ville est toujours visible, mais il n’y reste que quatre tombes d’enfants marquées. De nombreuses persones ont déplacé les restes des membres de leur famille.

South Pass City est silencieuse maintenant. Le seul son est le claquement étrange d’une vieille chaîne rouillée sur le côté d’une vieille cabane patiné par le temps. Fini les mineurs tapageurs, les filles de salle et les soldats de la cavalerie en ville pendant leur congé. Les bâtiments qui restent sont hauts et fiers. Chacun à l’air de voir quelqu’un franchir ses portes comme dans un bon film de cowboys.

Tout au long de la ville fantôme, vous trouverez des souvenirs du passé de pionnier du Wyoming. En regardant par les fenêtres de ces vieux bâtiments, vous pouvez voir le vrai old west comme le voyait les habitants à l'époque. Ici, les meubles, la vaisselle, les vêtements et les outils que les citadins utilisaient restent dans un parfait état de conservation.

En 1968, pour le centenaire de la ville, un groupe de personnes a acheté South Pass et en a fait don à l'État du Wyoming comme site historique. Le général store "Le Sherlock" est ouvert depuis 1898, et a été construit avec les restes du vieille église abandonné.

En 1970, la communauté de South Pass a été enregistrée au registre national des lieux historiques du Wyoming.


Atlantic City

C'est la "ghost town", la ville fantôme avec encore environ 30 habitants au recensement de 2000. Ancienne exploitation minière juste a coté d'une autre ville fantôme South Pass City.

Vous visiterez les deux "Ghosts Towns" en même temps, et vous serez dans l'émerveillement. Atlantic City a été créée en 1867, au moment de la ruée vers l'or avec au début juste un camp minier.  Pour accueillir ces nombreux prospecteurs, trois hommes nommés Collins, Thompson et Tozier ne tardèrent pas à s’emparer de la ville, à vendre des lots et à voir le jour à Atlantic City.

Il y a eu une église, un magasin général, une salle de danse au deuxième étage du magasin, une brasserie, un opéra, une école, une pharmacie et plusieurs saloons et bordels.

Cependant, en 1884, un ingénieur français du nom d’Emile Granier arrive à Atlantic City avec un capital d’investissement pour commencer un projet d’exploitation minière hydraulique pour l'Etat Français. Embauchant quelque 300 hommes, il commença à construire 25 écluses pour approvisionner en eau ses concessions à l’Est d’Atlantic City, en aval du lac Christina, dans les hauteurs de la chaîne de montagnes de Wind River. Le fossé traversait des kilomètres de roche dure avant de serpenter jusqu’à Atlantic City et a finalement été achevé en 1888.

Mais le rêve du Français Granier a été déjoué lorsqu’il s’est avéré que le fossé qui avait été construit avait trop de pente, et lorsque l’eau s’y est engouffrée, de nombreuses écluses se sont détruites, déversant de l’eau et de l’or sur le chemin.

Il n'en fallait pas plus pour que les petits mineurs du coin se précipitent et ont utilisé l’eau pour creuser dans les nombreux ravins, dont beaucoup ont réussi et ont récupéré l'or.

En 1893, l’entreprise d'Emile Granier fait faillite et l’homme vaincu rentre en France pour expliquer l’échec du projet à la France et demander un financement supplémentaire.

Au lieu de cela, il a été emprisonné, jugé et condamné à la prison à vie, où il est mort quelques années plus tard.

Bien que les jours d'Atlantic City soient comptés, la petite ville a survécu et de nouvelles entreprises ont été créées. C'est au cours des années suivantes, et 1893, que le magasin Giessler a été construit, et qui existe toujours aujourd’hui.

Le grand bâtiment est onstruit par Lawrence Giessler avec de la brique d’adobe et recouvert d’un revêtement métallique. En plus de gérer le magasin, Giessler exploitait également une entreprise de fret et un ranch sur Willow Creek. Après sa mort, sa femme, Emma, a exploité un café et une pension de famille dans l’immeuble. Le bâtiment a finalement fermé ses portes à la fin des années 1930 et est resté à l’abandon pendant 3 décennies. 

En 1890, Clarence et Nellie Carpenter sont arrivés à Atlantic City, et l’année suivante, Nellie a commencé à servir des repas aux mineurs dans sa maison. Lorsque la mine Dexter a créé un petit boom après le tournant du siècle, les charpentiers ont agrandi la maison Carpenter et ils ont commencé à accueillir des pensionnaires. Il est rapidement devenu le Carpenter Hotel, qui a encore été agrandi dans les années 1930 et a été géré par leur fille, Ellen, jusqu’à sa mort en 1961. Les bâtiments fonctionnent toujours comme un bed and breakfast appelé le Miner’s Delight Inn.

Aujourd’hui, le bâtiment inscrit au registre national des lieux historiques fonctionne comme un saloon et un steakhouse appelé Atlantic City Mercantile.

En 1912, l’église épiscopale historique St. Andrews a été construite, qui continue de fournir des services aux paroissiens aujourd’hui. Il est également inscrit au registre national des lieux historiques.

Dans les années 1950, Atlantic City était devenue une ville fantôme, avec seulement 6 habitants, et la seule entreprise ouverte était l’hôtel Carpenter. 

Plusieurs bâtiments historiques subsistent dans cet ancien camp minier, dont certains ont été restaurés et utilisés comme habitations, tandis que d’autres s’effacent sous les forces implacables et le travail de Dame Nature.

Encore aujourd'hui, il y règne une saveur rustique, quelques maisons en bois, habitées ou certaines en ruines, à l'abandons, mais encore un magasin ouvert, un petit restaurant, et une caserne de pompier, avec juste une rue principale en terre qui traverse la ville. La grande "Calamity Jane" est venue ici pour quelques temps.

C'est en 1950, que la ville Atlantic City est reconnue Ghost Town.


Sacajawea

Elle est née en 1788 dans la vallée de la rivière Lemhi, près de l'actuelle ville de Salmon, en Idaho.

Enlevée à l'age de 12 ans par les Hidatsas (Gros Ventres ou Big Bellies) avec qui elle vit assez peu de temps, elle à été gagné à un jeu de hasard par Toussaint Charbonneau, un trappeur Canadien/Français qui l'épouse.

Elle devient a l'âge de 16 ans interprète et guide de l'expédition Lewis et Clark. Elle a deux enfants, Lizette (mais il n'y a aucune trace, peut être morte très jeune) et Jean Baptiste.

Certain disent que Sacajawea meure a l'âge de 24 ans dans le Sud Dakota, mais on la retrouve plus tard dans les livres d'histoires.

Elle Meurt à 95 ans dans le Wyoming. Elle est enterré à Washakie.


Une histoire macabre des débuts du Far West de mon Wyoming

Je suis à Lander, et sur l'highway 287, installé sur le bord de la route, une grosse pierre avec quelques chose écrit dessus. Il m'en faut pas plus pour faire demi-tour et revenir voir de quoi il sagit.

Il est écrit "In Memoriam, Dr. Barr, Jerome Mason, Harvey Morgan, Killed Here by Indians, June 27, 1870" ou en Français "Dans la Memoire, Dr. Barr, Jerome Mason, Harvey Morgan, tués ici par des Indiens, le 27 juin 1870". Dés que je rentre ce soir, je fais des recherches...

Harvey Morgan est un habitant de South Pass City, il est connu et apprécié, son plus grand désir est d'ouvrir un saloon. Mais, à environ 40 miles de South Pass City vit une jeune veuve, Mme Schaeffer. Son mari venait de mourir et elle vivait seule dans une modeste ferme dans une belle vallée.

Harvey Morgan décida, un jour de Juin, de rendre visite à la veuve. Il y a deux histoires que l'on raconte pour cette visite. Soit Harvey Morgan voulait courtiser la veuve Schaeffer, soit il voulait acheter la ferme bien situé dans une jolie vallée.

Harvey à 25 ans, c'est un touche-à-tout, déjà propriétaire d’une entreprise. Il avait l’intention d’ouvrir un saloon dans le centre-ville de South Pass City et il était si populaire que le journal local suivait ses allées et venues jusqu'à Salt Lake City qu'il faisait régulièrement.

C'est le 27 juin 1870 que Harvey Morgan décide de rendre visite à la jeune veuve. Pour son trajet, deux hommes l'accompagnent, Doc Barr et Jerome Mason. Nous ne savons pas pourquou les deux hommes sont avec Harvey, ont ils quelques choses a voir dans la vente de la ferme ? Ont ils quelques choses a faire dans la vallée ? Ou sont ils simplement des amis qui accompagnent Harvey ?

Bref, ce jour là, les trois hommes prennent le chemin de la ferme, malgré les recommandations de beaucoup disant que beaucoup d'Indiens traînaient dans la région.

On saura plus tard par le major L.W. Kuykendall et ses soldats on croisés la route des trois hommes. Le major L.W. Kuykendall les a prévenus qu'ils venainent de voir une bande d'Indiens d'environ 200 guérriers. Les Indiens n’ont pas été attaqués les soldat parce qu’ils transportaient des canons et beaucoup des fusils.

Quoi qu’il en soit, Harvey Morgan, Doc Barr et Jerome Mason ont insisté pour continuer leur chemin, au-delà de ce qui est maintenant connu sous le nom de Dead Man’s Gulch. Pour info, ce nom n'a rien a voir avec ce récit. Dead Man’s Gulch est donné bien pour un mort trouvée là plusieurs années plus tard.

Ce qui devait arriver, arriva, et les trois hommes furent attaqué par les Indiens. Morgan et les autres ce sont défendus, mais ils n'avaient qu'un seul fusil, est défectueux.

Les trois hommes ont vite été débordé, ils ont retournés le chariot pour se cacher et se mettre a l'abri. Ils ont tiré que rarement, ils n’avaient environ que sept balles.

Ils ont été rapidement encerclés, tués, massacrés et mutilés.

La mutilation rituelle des Indiens n’était pas une indulgence sombre comme on le voit dans certains vieux westerns. C’était une coutume religieuse. La croyance Indienne était qu’après avoir tué un ennemi, l'Indien mutiliez son corps, de sorte que s'il le rencontrait à nouveau dans la prochaine vie, il aurait toujours ces blessures et ne pourraient pas le blesser.

Les Indiens ont trouvé un marteau dans le chariot, un outil polyvalent pour marteler des objets et atteler le corps du chariot à son joug. Le marteau avait une pointe à une extrémité. Le crane de Harvey Morgan a été fracassé avec ce marteau, et l'outil resté dans la tête du malheureux.

Aujourd'hui, cette histoire sanglante a 153 ans, et au musée ou le crane est exposé, le marteau est toujours dans le crâne de Morgan. Des traces sur le crane montrent que les agresseurs de Morgan l’ont également scalpé.

Certains ont dit aussi que les Indiens avaient également arraché les tendons de sa colonne vertébrale pour fabriquer des cordes d’arc, mais cette partie de l’histoire est incertaine.

Le lendemain, les soldats sont passés à l'endroit du massacre et ont trouvé les trois corps. Ils ont enterré Morgan, Barr et Mason dans le cimetière du camp Brown près de ce qui est aujourd'hui à peu près l’intersection des rues Fifth et Garfield à Lander. Je suis allé voir a l'endroit indiqué, voir s'il y avait une plaque, un marqueur ou une petite trace, mais rien. Un quartier de maisons et d'entreprises à cet endroit ont été construit. Je me dit que sans le savoir, quelqu'un vie peut être sur les trois assassinés.

Mais continuant mes recherches, j'apprends qu'il y a eu des travaux a cet endroit en 1907. Des hommes ont creusé des tranchées pour les conduites d’eau et ont découvert des ossements.

Une pelleteuse a déterré un crâne avec une pointe de marteau toujours enfoncé dans la tête. C’était Harvey Morgan.

Ed Farlow, a réenterré les corps au cimetière Mount Hope de Lander. Mais la tête a été gardé à part avec l'idée de construire un musée. Un musée ou la tête du pauvre Harvey Morgan est devenu le premier artefact.

Vous me connaissez, j'ai couru au cimetière pour voir les tombes des trois hommes. Hélas, au vu du grand cimetière et ne connaissant pas l'endroit exact de l'inhumation je n'ai pas trouvé les emplacements.

Même mort, Harvey Morgan, ou du moins son crane, parcourt le monde. Trois acteurs de films muets dans les années 1920 voyagent pour faire connaitre au monde leurs films et la vie dans l'Ouest Américain. Les acteurs sont Ed Farlow, son fils Stubb Farlow et Tim McCoy qui voyagent en 1925 et 1926  et ils ont pris le crâne de Harvey Morgan avec eux.

Le crane, toujours avec le marteau, se trouve maintenant au musée des pionniers de Lander. Je n'ai pas eu le temps encore d'aller voir se musée et la photo du crane n'est pas de moi.

Qu'elle chance j'ai d'être dans mon Wyoming et de pouvoir faire des recherches sur place quand je découvre une partie de l'histoire.


Jeffrey City, et ses logements gratuits pour touristes

Une ville récente qui a vue le jour en 1931 sous le nom de "Home on the Range". C'est un couple nommé du Nebraska nommé "Peterson" qui s'installe ici. Il n'y a rien, mais l'air est bon pour le mari qui a des problèmes de santé depuis la première guerre.

C'est une route bien fréquenté et ils décident d'ouvrir 2 stations services. Il y a encore 2 vieux bâtiments qui ressemblent à des anciennes stations. L'une d'elles est occupée par une poterie.

 Il n'y a pas de bureau de poste, le plus proche est à Split Rock à 14 miles (23 kms environ). Mais quand celui-ci ferme en 1943, les Preterson ouvrent un bureau à "Home on the Range" et c'est madame qui s'occupe de distribuer le courrier.

C'est seulement en 1957 que "Home on the Rang" est devenu "Jeffrey City".

Le nom est devenu Jeffrey City lorsque de l’uranium a été trouvé dans la région et que le Dr C. W. Jeffrey, un riche médecin de Rawlins, a financé les coûts de prospection.

Des milliers de personnes à la recherche d’emplois miniers bien rémunérés ont afflué à Jeffrey City pour travailler à Western Nuclear, la société ouverte par le Dr Charles W. Jeffrey.

On construit des magasins, des écoles, une bibliothèque, une auberge de jeunesse, des églises, des cliniques médicales, une piscine olympique, 3 gymnases et plus encore.

Au début des années 1980, le marché de l’uranium s’est effondré et la mine a été forcée de fermer. Ce qui était autrefois une communauté locale florissante avec , est devenu une ville fantôme lorsque 95% des résidents ont quitté la ville en 1986.

Aujourd'hui, au recensement 2023, Jeff City, comme on l'appelle affectueusement ici, a 23 personnes qui y habitent encore, alors qu'a son apogée il y avait plus de 4500 âmes.

La famille des Peterson est occupée à restaurer la vieille station et le vieux bureau de poste. Si vous passez à Jeffrey City, arrêtez vous au Split Rock Café, histoire de discuter avec les anciens.

Pas d'hôtel ou motel, mais on peut dormir en ville.

La poterie Monk King Bird est exploitée par le sympathique Byron Seely, légèrement excentrique, dont la belle et inhabituelle poterie en argile mélangée est vendue en ligne et dans la galerie de la ville. Son atelier et magasin "Monk King Bird Pottery" se trouve presqu'en face du Split Rock Cafe. Byron, le propriétaire et potier, encourage les cyclistes itinérants à camper gratuitement dans la cour arrière de la poterie ou dans son vieux camping-car en cas d'intempéries.

Deux autres endroits sont aussi gratuits pour vous reposer, c'est le pavillon du Lions Club, disponible pour le camping de nuit et si un appel est passé à l'avance à l'église baptiste, vous pouvez également passer la nuit dans le sous-sol de l'église de la ville.

Il y a encore quelques temps pourtant, les voyageurs detestaient s'arrêter à Jeffrey City. Le Split Rock Cafe était un casse-tête majeur, surtout pour les cyclistes qui cherchaient de l'eau. L'ancien propriétaire du seul et unique endroit de la ville pour se restaurer détesté les cyclistes qui traversaient la ville. Mettait il quelques chose dans eau ? Parce qu'elle était imbuvable.

Mais depuis, le Split Rock Cafe a été repris par Vikki, et la nouvelle propriétaire comprend vraiment les besoins des cyclistes, randonneurs et voyageurs sur la TransAm Rd (Le nom de la route qui passe à Jeffrey). De la bonne nourriture, même si elle explique qu'elle n'est pas cuisinière, mais que tout est préparé avec amour pour le visiteurs.

Il y a un vieux bâtiment à la sortie Est de la ville qui ressemble a un ancien hôtel. Il y a 2 ans, Darrell Thompson m'explique qu'il a vécu dans ici, c'était un dortoir pour mineurs. Dans lequel il n'y avait pas de cuisine.

A la grade époque de Jeffrey City, il y avait même 3 station service, 7 églises, des courts de tennis, une banque, une blachisserie, des cabinets de médecins, des dentistes, un hôpital, des avocats, un salon de beauté, un shériff et 2adjoints, une école, une caserne de pompier (qui est toujours là) etc...

Aujourd'hui on dit que c'est une Ghost Town avec ses 23 habitants, pour ils sont comme les ireductibles Gaulois dans les aventures d'Asterix. Ils s'accrochent a leur ville, même si les lignes électriques ont été sabotées, les vitres des voitures abandonnées ont été brisées, le lycée vandalisé, les vieilles maisons saccagées, des mobil-homes brisés gisent sur des terrains.

Proche Jeffrey City il y a Split Rock Mountain. La montagne se distingue par une profonde fente en V divisant son sommet.

Les pionniers de la California Trail, l'Oregon Trail et le Mormon Pioneer Trail empruntaient cette route en venant de "Independence Rock" et de "Devil's Gate". Un repère pour avancer dans la bonne direction, le "V" dans la montagne était visible par les émigrants pendant deux jours avant d'y être. Ils en profitaient pour s'arrêter un jour ou deux avant de reprendre la route.

Split Rock a été inscrit au registre national des lieux historiques en 1976 pour son importance historique. Il est sur la propriété privée de "Sun Ranch" et j'ai demandé l'autorisation de m'approcher un peu plus. Attention aux serpents a sonnettes.

Pour revenir à Jeffrey City, je prends souvent cette route entre Lander et Rawlins ou Casper et j'aime m'arrêter au Split Rock Cafe et discuter avec les quelques habitants restants.

Un lieu qui ressemble à aucun autre, soit on s'y sent bien, soit il fait peur. Moi, je m'y sent bien...