Histoire du Sheridan Wyo Rodeo

Le premier Rodeo a eu lieu en 1928, mais n'avait pas encore le nom qu'on lui connait aujourd'hui. Le rodéo se faisait dans un ranch, le PK Ranch. Il était normal que l'on appelle cette première manifestation le PK Ranch Rodéo.

Sheridan à une forte culture du rodéo qui s’inspire de l’histoire de l’élevage avec beaucoup de ranch dans la région. Plus de 17 000 spectateurs enthousiastes se sont présentés au tout premier rodéo au PK Ranch. C'est un exploit exeptionnel, le rodéo au PK Ranch s’est déroulé le même jour que la finale des Cheyenne Frontier Days de 1928.

Le PK Ranch, appartenait à la famille Patrick entre 1889 et 1913. En 1925, le ranch est racheté par P. J. Morgan de Cleveland, Ohio. La famille Morgan qui aimait la région, voulait faire de la publicité et redonner à Sheridan un peu de cette vigueur du Far West.

Sans demander d'aide financière, la famille Morgan organise le premier rodéo au ranch PK ce 28 juillet.

Pas d'affiche, juste un encart dans le journal "Sheridan Post-Enterprise". C'est peut être les prix pour les 3 gagnants qui a attiré la foule. Ils comprenaient 1000$ en espèces pour le troisième, une selle montée en argent pour le deuxième, et le grand prix était un Hupmobile Roadster.

La belle voiture est restée dans le Wyoming. C'est Bill Kingman, un Wyomingite de Cheyenne qui a gagné ce lot.

Coïncidence ou peut être que c'est voulu, mais le PK Ranch était sur 5th W Street (ou la 330 Rd) et les arênes du Sheridan County Fairgrounds ou ce passe le rodéo aujourd'hui est sur la même route.

Après la réussite et surtout le succés des premiers rodéos, le nom est trouvé en 1931, ce sera Sheridan Wyo Rodeo. Une prime de 15000 $ a attiré des concurrents de rodéo professionnels de tous les États-Unis.

Le Sheridan-Wyo-Rodeo était bien installé pour duré.

Pour cette année 1931, les organisateurs veulent une affiche, mais une belle affiche. Ils demandent à l'artiste peintre Elling William "Bill" Golling d'en dessiner une.

Elling William Gollings n'est pas du Wyoming, mais il s'y est installé. Il est né le 17 mars 1878 à Fort Pierce, dans l’Idaho. Après un passage dans le Sud Dakota, il arrive à Sheridan. Très connu pour ses peintures représentant la vie de l'Ouest Américain, aussi bien les Cowboys que les Amérindiens. Quand la demande de créer l'affiche lui arrive, c'est avec enthousiasme qu'il accepte.

Elling William "Bill" Golling peint un tableau pour la première affiche Sheridan-Wyo-Rodeo de 1931. On imprime 10 000 affiches qui sont données aux Sheridaniens qui partient en vacances pour être distribuées partout aux États-Unis et même au-delà.

Hélas, Elling William "Bill" Golling meurt l'année suivante à l'âge de 54 ans, le 16 avril 1932. Ces oeuvres sont visibles dans plusieurs musées, au Buffalo Bill Historical Center à Cody, au National Museum of Wildlife Art à Jackson, Gilcrease Museum en Oklahoma.

La capitale, Cheyenne, n'est pas restée indifférente au talent du peintre, 4 des grandes peintures à l’huile de Elling William "Bill" Golling, datant de 1918, sont accrochées dans le Capitole. Il a aussi sa statue juste devant l'entrés principale de Capitole.

En 1931, un défilé de rodéo dans Main Street attira des milliers de spectateurs, et une parade au champ de foire et la participation de centaines d’Indiens à des spectacles nocturnes offrirent encore plus de divertissement.

Pour les rodéos, les américains élisent une reine, et Glady Accola a été la première miss rodéo du Sheridan Wyo Rodeo en 1932.

Chaque année depuis 1931, l'évènement attire toujours plus de monde et de participant. En raison des conditions de la 2è guerre mondiale, le conseil de rodéo a été dans l'impossibilité d'effectuer le Sheridan-Wyo-Rodeo en 1942 et 1943.

Mais en 1944, le rodéo a été réactivé avec un certain nombre de changements. On change le nom pour le rebaptisé Bots Sots Stampede pour évoquer la mémoire d'une série de rodéos en 1914-1916 appelée le Sheridan Stampede. 

Bots Sots est un terme Amérindien Crow qui veut dire "très bon" et le terme a été utilisé pour annoncer les Sheridan Stampedes d'antan.

Le concour de miss rodéo a également été réactivé ainsi que la parade en ville. De 1944 à 1951, le rodéo a pris de l'ampleur en termes de nombre de participants et d'événements et certains des plus grands chiffres de fréquentation du rodéo ont eu lieu au cours de ces années.

Le rodéo a changé de statut, de rodéo  professionnel est venu à être un rodéo local. Chaque année, les représentants du rodéo avaient un problème. il avait du mal à maintenir l’appui des commerçants et de la communauté, et la situation financière du rodéo était généralement tendue.

Il luttait toujours pour maintenir le soutien de la communauté et des commerçants. Mais l'année 1951 a été une année décisivante pour un certain nombre de raisons. La première était que le soutien du public semblait apathique et, par conséquent, le rodéo a presque du être anulé.

Un sondage public a été mené pour déterminer si les Sheridaniens  voulaient que le rodéo se poursuive. Le public a voté pour la poursuite et a également voté pour restaurer le nom Sheridan-Wyo-Rodeo.

Depuis, le nom est resté le même.

Un autre événement important en 1951 au sujet des miss. C'est une Amérindienne Crow, Lucy Yellow Mule, qui a été élue reine du rodéo.

Lucy Yellow Mule avait 16 ans et été une jeune coureuse de barils, elle était originaire de Wyola, dans le Montana.

Normalement, les miss étaient des filles d’éminents commerçants ou de familles d’éleveurs de Sheridan, mais cette année, 2 Amérindiennes Crow s'étaient inscrites, Lucy Yellow Mule

Yellowmule et Margo Real Bird.

Le Sheridan WYO Rodeo attire toujours, plus de monde, participants et spectateurs de tout le pays. C'est devenu un trop grand rodéo, trop coûteux et trop long pour être recconu comme rodéo local. Dans les années 1960, il est redevenu professionnel, et avec ce changement le Sheridan WYO Rodeo a limité le nombre de concurrents et a permis d’améliorer les performances.

Les tribunes vieillissantes, il a fallu en reconstruire une nouvelle. Cette tribune a été construite et est utilisée depuis 1992.

En 2020, le Sheridan WYO Rodeo est de nouveau annulé en raison de la pandémie de COVID-19. La seule fois ou le rodéo avait été suprimé avait été pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le Sheridan WYO Rodeo et plusieurs autres rodéos du Wyoming font partie du circuit PRCA et WPRA (Women’s Professional Rodeo Association).

j'y suis allé plusieurs fois et a chaque fois c'est une grande fête réussis.

De 1931 a 2024, cela fait 93 ans que le Sheridan WYO Rodeo existe, et on pourrait même dire 96 ans si on compte le premier rodéo de 1928 organisé par la famille Morgan.


Batailles de Simpson’s Hollow du 6 octobre 1857

En automne 1857, un convoi de chariots de ravitaillement de l’armée dirigés par le capitaine Lew Simpson est en route pour l'Utah.

Il y avait plusieurs convois de wagons de ravitaillement partis en petit groupe. En tout, il y avait 2 500 soldats, avançant sur l’Utah depuis l’été 1857 pour faire respecter la loi fédérale dans le territoire de l’Utah.

Les mormons étaient arrivés dans la vallée du lac Salé en 1847. Brigham Young, président de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (Mormons), était également gouverneur territorial et chef du gouvernement fédéral chargé des Affaires indiennes.

Des frictions entre mormons, juges fédéraux et d’autres fonctionnaires territoriaux ont lieu au cours des années 1850.

Le 15è président américain, James Buchanan (1791-1868), à nommer Alfred Cumming comme nouveau gouverneur de l’Utah. Le président Américain Buchanan ordonna à l’armée, sous le commandement du colonel Albert Sidney Johnston, de s’assurer que Cumming et d’autres fonctionnaires fédéraux puissent prendre leurs nouvelles fonctions.

Le président Américain et d’autres s’attendaient à avoir du mal à déloger Brigham Young. Même si son mandat avait pris fin en 1854, il avait conservé son poste parce que le seul remplaçant nommé avant Cummings avait, soit disant, refusé son poste.

Brigham Young, voulait retarder l’avance de l’armée vers l’Utah. 

Il nomma une milice, sous le commandement du capitaine Lot Smith, qui a reçu l’ordre des autorités ecclésiastiques de harceler et de résister à l’armée, si possible sans effusion de sang. Ils ont incendié les trains de ravitaillement, volé le bétail et brûlé autant d’herbe que possible, pour priver les animaux de nourriture.

C'est à cet endroit, aujourd'hui nommé en l'honneur du capitaine Lew Simpson, que ce déroulèrent des combats.

Aux premières heures du 4 ou 5 octobre 1857, le mormon, major Lot Smith et une quarantaine hommes capturèrent et brûlèrent deux trains de ravitaillement, totalisant 52 chariots, à l’Ouest d’ici, près de la Green River.

Le lendemain, le 6 octobre 1857, des chariots de ravitaillement de l’armée américaine ont été attaqué par le major Lot Smith et ses miliciens de l’Utah.

Aucun homme ne fut tué, mais un a été blessé quand son pistolet se déchargea accidentellement.

Avec ces batailles, la perte de 3 mois de rations et de bétail, ainsi qu’un hiver précoce et rigoureux, bloquèrent l’armée au fort Bridger. Le mauvais temps a séparé obligé la milice a retourner dans le territoire de l'Utah.

Pendant cette accalmie, Thomas Leiper Kane (27 janvier 1822 - 26 décembre 1883), avocat, abolitionniste, philanthrope et officier militaire américain, négocie un règlement pacifique du conflit.

Au printemps de 1858, l'armée entra à Salt Lake City et Alfred Cumming fut nommé gouverneur territorial de l’Utah.

Kane est devenu un ami personnel de Brigham Young et est resté en contact avec le dirigeant de l’Église pendant de nombreuses années.

A Simpson’s Hollow, qui se trouve près de Farson, dans Sweetwater County, sur l'Highway 28, on trouve des marqueurs historiques et des panneaux explicant les batailles et le passage du Pony Express. Ce qui en fait un endroit historique de mon Wyoming.


Le joyau des Rocheuses

C'est ainsi que William Frederick Cody alias Buffalo Bill nomait Pahaska Tepee.

Pahaska Tepee était le pavillon de chasse et hôtel de Buffalo Bill dans mon Wyoming. Il est situé à 80 km à l’ouest de la ville de Cody et à 2 kilomètres de l’entrée Est du Yellowstone National Park.

Buffalo Bill avait déjà fréquenté la région lors de voyages de chasse dans les années 1880. Une vingtaine d’années plus tard, au début du 20è siècle, on lui demande de construire 2 hôtels. Il accepta, et fit construire l’Irma Hotel à Cody et le Pahaska à l’entrée du Yellowstone Park, tous deux maintenant inscrits au registre historique national.

C'est William Frederick Cody alias Buffalo Bill qui, en 1901, a délimité à la hache le site précis ou serait construit Pahaska Tepee.

Irma Hotel ouvrit le 18 novembre 1902 et l'inauguration officielle de Pahaska Tepee a été le 5 juillet 1904. Mais la construction de Pahaska Tepee n'était pas achevée, elle s'est terminée en 1905 et le lodge a été ouvert aux invités.

L’architecte du Pahaska Tepee était Abraham Archibald Anderson, considéré comme le père du Service des forêts. Anderson avait déjà construit sa maison en 1890. Palette Ranch à Meeteetse qui est devenue le premier siège administratif de la réserve forestière de Yellowstone en 1902.

L’architecte Abraham Archibald Anderson a été aidé par un ami de Buffalo Bill, le Dr Frank Powell.

 La construction de Pahaska Tepee à 2 étages, en rondins, tous récupérés dans la Shoshone Forest. La quincaillerie et le verre ont été transportés de Cody par chariots sur la nouvelle route North Fork. Construit en forme de T avec un grand porche enveloppant sur trois côtés.

Le 1er étage, ou rez-de-chaussée, comprend 7 chambres à coucher, une cuisine, une salle à manger et un grand salon avec une cheminée massive en pierre. Le 2ème étage abrite la suite privée de Buffalo Bill, qui s’étend sur le porche, ainsi que 6 autres chambres et 2 salles de bains.

Pour le nom, c'est Iron Tail, ami de Buffalo Bill, qui l'a trouvé. Il était chef Oglala Lakota et vedette du Buffalo Bill Wild West Show. Pahaska vient du mot "pahinhonska", qui était le nom Lakota de Buffalo Bill, et qui signifiait longs cheveux. Tepee en Lakota veut dire lodge.

Pahaska Tepee n'avait que le pavillon de chasse principal, mais par la suite d’autres bâtiments ont été ajoutés en 1909, 4 cabanes en rondins de deux pièces.

Par la suite, ont été ajoutés, 1 pavillon de danse en rondins recouvert d’un toit en toile, 1 bâtiment de blanchisserie en rondins, un champ de tir, des courts de tennis et de croquet ont été ajoutés en 1911.

En 1920, une cuisine-salle à manger a été agrandie, hélas, en 1962 elle a été démolie.

Bien que Pahaska Tepee ait été construit comme hôtel et pavillon de chasse d’automne de Buffalo Bill où il pouvait divertir son cercle d’amis du monde entier. Mais William Frederick Cody alias Buffalo Bill ne serait venu que 6 fois.

Pendant la construction de Pahaska Teppee, un autre hôtel était également construit a quelques miles. Le Wapiti Inn, pour Buffalo Bill, sur la même route, à environ 30 miles de Cody. Buffalo Bill avait un plan, promouvoir ses intérêts et aider à développer la ville qui portait son nom. Il trouvait qu'un troisième hôtel serait très bien.

La carrière du Wapiti Inn fut courte, en 1913, il a été démoli, ou plutôt démonté et son bois a été transporté à Pahaska Tepee où il a été utilisé pour construire un dortoir.

La visite du prince de Monaco en 1913 a passionné les foules et les journaux. Mais Buffalo Bill ne chassait pas, il jouait plutôt le rôle d’hôte. En 2013, le Prince Albert II de Monaco s’y est également rendu, commémorant la visite de son arrière-arrière-grand-père en 1913.

Après la mort du maitre des lieux, Buffalo Bill, en 1917, Pahaska Tepee a eu plusieurs propriétaires jusqu’en 1926, année ou il a été repris par Alberta Wilkinson. En 1929, avec son fils, Willard, ils ont ajouté un magasin en bois. Ils ont fermé la salle à manger et en ont fait un musée en 1939-1940.

En 1946, Mme Wilkinson a vendu son entreprise à Henry H.R. et Peg Coe, qui ont élargi les activités hivernales à Pahaska.

Aujourd’hui, l’ancienne loge Pahaska Tepee est toujours debout dans toute sa splendeur. Bien qu'elle semble abandonnée si on en fait le tour. Franchir la porte d’entrée me donne toujours des frissons. C’est comme revenir au début du 20è siècle, avec les rondins brunient, l’architecture historique, les vieux meubles, nous sommes bien au cœur du vieil ouest.

De nos jours, Pahaska Tepee est une station de vacances avec service complet en été et en hiver un centre de ski et de motoneige. Des hebergements dans des cabanes en rondins, un magasin souvenir, un restaurant etc... Il appartient toujours à la famille Coe et est géré par Robert Coe II.

Pahaska Tepee a été inscrit au registre national des lieux historiques en 1973.

Photos en noir et blanc pour faire plus ancien.


La disparue du Wyoming

Ou est passé Olga, tombée accidentellement dans un ravin, un suicide, meurtre, une attaque d’ours ? Où était donc le corps ?

Revenons sur l'histoire qui date du 17 septembre 1934.

Carl Mauger était un pétrolier vivant dans le Wyoming, où et sortait avec une femme nommée Ella Tkach depuis 5 ou 6 ans. Ella voulait absolument épouser Carl, mais celui-ci l'a repoussée régulièrement pretextant qu'il voulait d'abord être plus stable financièrement. Mais Ella insistait jusqu'a le harcelé.

Lorsqu'un jour, Carl et Ella étaient a un bal, Carl a remarqué Olga Schultz et en est tombé amoureux immédiatement. Ella, en colère, est sortie en trombe, mais cela n'avait pas d'importance pour Carl qui était tombé sous le charme d'Olga.

Olga est née le 11 mars 1913 (ou 03 novembre 1913 selon les livres d'histoires) à Lead, Sud Dakota, de parents Russes. À partir de ce jour de bal, Carl et Olga ont commencé une romance qui a fini très vite par un mariage le 11 septembre à Harrison, dans le Nebraska.

Son ancienne fiancée Ella ait accepté de se retirer pour laisser la place a Olga, sans envoyer une lettre à la soeur d'Olga, menaçant de se suicider...

Néanmoins, après le mariage, le jeune couple est parti en lune de miel à la chasse au wapiti. La mariée, Olga Schultz, maintenant Olga Mauger, a grandi dans la région, pêchant, chassant et connaissait parfaitemant la région. On disait même a l'époque qu'elle était une descendante de la légende, Beaver Dick Leigh, trappeur, éclaireur et guide anglo-américain de la fin du XIXe siècle, principalement dans la région de nom de Jackson Hole. Mais les rumeurs se sont toutefois avérées fausses.

Nous sommes le 17 septembre 1934, lorsque Carl et Olga se sont arrêtés pour se reposer après avoir parcouru des kilomètres au-dessus d’Angle’s Camp, aujourd’hui connu sous le nom de Togwotee Mountain Lodge, entre Moran et Dubois.

Carl Mauger, suggérait de gravir une petite colline, vers le Great Divide, et d’y repérer les wapitis. Olga était fatiguée et a dit à Carl d’aller en avant et qu'elle le rejoindra plus tard. Carl trouva cela étrange car Olga adorait les bois et était toujours partante pour une randonnée ou une escalade ardue.

Alors que Carl grimpait, il se retourna pour vérifier qu’Olga allait bien. Il l'a voyait assise sur un rocher proche de la route du col Togwotee, construite en 1921.

Lorsqu'il est redescendu au bout d’une demi-heure. Olga n'était plus là. Carl la chercha énergiquement, criant le nom d’Olga dans les bois.

Olga avait bel et bien disparu sans laisser de traces et Carl n’a jamais revu sa femme.

Il a prévenu les autorités de la disparition de son épouse et c'est le garde forestier KC "Sunny" Allan qui a reçu l’appel ou il est venu au camp de chasse de Stalnaker à 13 heures ou se trouvé Carl.

Olga était une experte de la forêt et tout le monde savait qu’elle ne pouvait pas se perdre, surtout si près de la route.

Le garde forestier organise les recherches, fait venir plus de 300 hommes, dont des dizaines de membres du Civilian Conservation Corps travaillant à proximité, d'autres gardes-chasse qui connaissent bien la région, des résidents privés, le shérif JA Francis du comté de Teton, et une vingtaine d’Amérindiens Washakie qui étaient des pisteurs experts. Ce fut la plus grande chasse à l’homme de l’histoire de l’État.

Elle faisait 1m75, cheveux roux foncé, et lors de sa disparition elle portait un pull gris, une chemise bleue d'homme, un pantalon d’équitation beige, des bottes à lacets hauts et un tam o’shanter (Berret) en feutre vert. Elle avait un sac de sandwichs, 30 $ en poche et une hache.

Les pisteurs Amérindiens Washakie disent qu'un sac vide de sandwichs a été retrouvé et prétendent qu’il est impossible de disparaitre, sans même laisser une trace. 

Une tempête de neige a interrompu les efforts de recherche. Pendant ce temps, Carl Mauger est emprisonné sous les ordres du procureur du comté, Wilford W. Neilson, afin de l'interroger. Carl restera détenu à la prison plusieurs mois.

Faute de preuve et de corp, Carl a finalement été libéré. La police a finalement conclu qu'Olga avait disparu de son propre gré.

Le veuf présumé retournera ou son épouse a disparu accompagné de deux des frères d’Olga pour continuer à chercher sa fiancée perdue. Sans plus de chance de retrouver Olga.

Malgré tout, l'enquète continu. On a appris par la soeur d’Olga, Edith Thompson, qu'après le mariage, Ella, l'amante jalouse et délaissée, lui avait envoyé une lettre menaçant de se suicider.

C'est toujours la soeur d'Olga qui affirme que pendant qu'elles préparaient les valises ensemble pour la lune de miel, Olga l’a suppliée de venir avec eux.  Elle pensait que sa sœur regrettait son mariage à la hate à partir du moment où la bague lui avait été placée au doigt.  Elle a répondu que trois personnes ne partent jamais en lune de miel. Edith se rappelle aussi  l’expression d’Olga était terriblement triste, pas du tout comme celle d’une nouvelle mariée.

Durant l'enquète, on apprend qu'Olga, la jeune disparue et Ella, l'ancienne maitresse, étaient très amies même après le mariage, et que c’est Olga qui a écrit à Ella sur son intention de se suicider par culpabilité d’avoir volé Carl.

La sœur d’Olga, Edith, a déclaré aux autorités qu’elle pensait que sa sœur avait probablement fait de l’auto-stop pour quitter Jackson Hole une fois hors de la vue de Carl.

Olga avait environ 30 $ en poche, ce qui pas mal pour l'époque et avait une formation de sténographe. Elle aurait pu facilement trouver du travail n’importe où dans le pays et commencer une nouvelle vie. Edith a déclaré que chaque jour où elle se rendait à la boîte aux lettres, elle s’attendait à recevoir une lettre d’Olga expliquant tout, mais aucune n’est jamais venue.

Finalement, sept ans après la disparition d’Olga à Togwotee Pass, Carl a officiellement divorcé et s’est remarié à Ella...

Les nouveaux mariés ont déménagé à Redding, en Californie, où Carl est décédé en 1978 à l’âge de 72 ans. Ella a vécu jusqu’à l’âge de 92 ans et est décédée le 19 mars 1998.

Un meurtre, un suicide, une chute dans une crevasse, une attaque d’ours ? Où était donc le corps ? Pendant des années, les chasseurs de cette région ont gardé un œil attentif sur tout signe de la femme disparue. En vain.

Olga Schultz Mauger avait tout simplement disparu. Elle est officiellement le plus ancien cas de personne disparue dans les archives du Wyoming.

La disparition d’Olga Mauger restera assez étrange.


Reconnu comme étant la plus vieille église du Wyoming encore debout, First United Methodist Church, à Cheyenne. Elle a commencé à être construite en 1890, à l’angle Nord-Est de la 18e street et de Central Ave à Cheyenne. Avant ça, le premier service religieux méthodiste à Cheyenne date du 29 septembre 1867 et a été fait à l’hôtel de ville. Ensuite une petite église a été construite en 1869 à l'endroit actuel de la First United Methodist Church. Elle était appelée la "Little White Church".

Normalement c'est cette église qui aurait du être la plus ancienne de mon Wyoming. Fabriquée en bois d’œuvre de Chicago et à charpente blanche. Elle a été déplacée au milieu de l’avenue Central pour construire la nouvelle église. Même si elle a été détruite par la suite, une réplique est toujours visible lors des parades à Cheyenne.

First United Methodist Church est fabriqué par l’architecte J. P. Julien et construite par Moses Patrick Keefe pour 25 000 $. Un toit à forte pente pour l'époque, une tour de trois étages surmontée par quatre petites tourelles.

Lors de sa construction en 1869, elle mesurait 97 pieds de long, soit environ 29,5 m. En 1928, un ajout à l’arrière a porté la longueur à 126 pieds, qui est 38,4m. Il y a vingt-sept vitraux, que je n'ai pas compté personnellement.

Une visite est toujours agréable, surtout que pour une église elle est très lumineuse à l'intérieur. A l'extérieur, ce sont ses briques rouge attire le regard. Son orgue impressionnant vous fascine dés votre entrée.

Son emplacement est facile à trouver, c'est la même rue que le Plains Hotel. Sur une photo, qui date de 2017, j'ai pris l'ancienne "Little White Church" qui passe devant First United Methodist Church durant la parade.


Prise d'otages dans mon Wyoming

Ce vendredi 16 mai 1986 ne sera jamais oublié des habitants de Cokeville. Un couple, David et Doris Young, à ramené l'horreur dans une petite école de la ville.

Des livres ont été écrits sur ce fait divers et un film est tourné en 2015.

En 1986, environ 500 personnes vivaient à Cokeville, une petite ville paisible situé dans Lincoln County, sur la highway 30. Il fait bon vivre ici et c'est un endroit sécurisé pour les familles et enfants. Hélas, un drame que nous ne pouvions éviter s'est produit. Revenons sur cette histoire.

David Young est né le 12 juin 1943 en Californie. Formé au Chadron State College du Nebraska, il a obtenu un diplôme en justice pénale et a été embauché comme policier de la ville de Cokeville en 1979. Il est licencié pour inconduite au bout de 6 mois et ne le suporte pas. David Young avait des liens avec des groupes suprémacistes blancs, y compris le Posse Comitatus et les Nations aryennes.

Doris Waters est née en 1938, le12 septembre, en Idaho. Elle vit à Cokeville et gagne sa vie en tant que serveuse et chanteuse dans un bar local. Doris rencontre David et se marient, avant de partir vers Tucson, en Arizona. Ils vivent dans une maison mobile, ou bungalow, avec Princess, la plus jeune fille de David d'un premier mariage. Il était père de deux enfants, mais était séparé de sa fille aînée. Doris avait aussi une fille.

Doris a pris des emplois à temps partiel, femme de ménage et serveuse, pour soutenir leur maigre style de vie. David est devenu de plus en plus solitaire, se concentrant sur ses lectures philosophiques et ses écrits.

C’est là, dans leur bungalow à Tucson, que David a imaginé un plan pour devenir riche rapidement. Ce plan impliquait les amis de longue date de David, Gerald Deppe et Doyle Mendenhall, qui croyaient qu’en investissant dans le plan de David, ils deviendraient riches, eux aussi. Mais David a refusé de révéler entièrement ses plans jusqu’à quelques instants avant qu’ils ne se déroulent à Cokeville. Mais quand les 2 amis ont appris les idées de David et Doris, ils n'étaient plus d'accord.

Le plan du couple est de prendre le contrôle de l’école primaire de Cokeville, tenir les enfants en otage pour 2 millions de dollars chacun, puis faire exploser la bombe, transportant l’argent et les enfants dans son "Meilleur des mondes", où il serait "Dieu". Bien que David et Doris Young n’étaent pas religieux, ils étaient profondément spirituels et croyaient en la réincarnation, ce qui a probablement conduit, en partie, à la création de l’idée du "meilleur des mondes".

 Les 2 amis qui ont ont refusé de participer à la prise d'otages ont été menotter à l’intérieur de leur camionnette. David, Doris et Princess qui risquaient qu’ils le dénoncent aux autorités, les ont attachés en les tenant sous la menace d’une arme.

Heureusement, peu de temps après être entrée dans l’école, Princess a changé d'idée et a fui le bâtiment. Elle a conduit la camionnette du couple youngs, avec les amis, Deppe et Mendenhall toujours attaché à l’intérieur, jusquà à l’hôtel de ville, où elle a rapporté le plan de son père. Parce qu’ils ont refusé de participer, Princess, Deppe et Mendenhall n’ont jamais été accusés de ce crime.

Nous somme le 16 mai 1986, David et Doris sont déjà à l'interrieur de la petite école et ont rassemblé 136 enfants, des enseignants, le personnel et les visiteurs de l’école primaire dans 2 pièces.

Ils avaient avec eux une bombe à essence, ainsi que 4 fusils et neuf armes de poing. David disait que cela n'avait rien a voir avec une vengeance d’avoir été licencié, mais que c'était plutôt une philosophie faisant référence à un "Meilleur des mondes" où il voulait régner sur des enfants intelligents.

Dans une seule pièce, ils ont entassé en tout, 154 personnes, 136 enfants, 6 professeurs, 9 enseignants et 3 autres adultes, dont un demandeur d’emploi et un chauffeur UPS. Les enseignants et le personnel de l’école de Cokeville ont essayé de garder les élèves le plus calmes possible. Pour les divertir dans la petite salle de classe, ils regardaient des films, jouaient à des jeux, priaient. 

David tenait une bombe à essence, avec le mécanisme de déclenchement attaché à une ficelle attachée autour de son poignet. Il exige une rançon de 2 millions de dollars par otage, soit 308 millions de dollars et un entretien avec le président Ronald Reagan.

Beaucoup d’enfants ont montré des signes de détresse par des pleurs, se plaignant de maux de tête à cause de l’odeur d’essence de la bombe, ou voulant simplement rentrer chez eux. Les fenêtres ont été ouvertes pour débarrasser la pièce des vapeurs d’essence.

David est devenu de plus en plus agité et irritable.

La mort des preneurs d'otages.

Environ 2 heures et demie après le début de la prise d'otages, David Yougs a transféré le mécanisme de déclenchement de la bombe au poignet de sa femme, Doris, et s’est rendu dans les toilettes juste a côté. Doris a développé aussi un gros mal de tête à cause des vapeurs d’essence.

C'est a ce moment que Doris a levé la main vers son front ou a voulu faire signe a un otage. Ce geste a involontairement activé le mécanisme de déclenchement et la bombe a explosé, blessant gravement Doris qui a été expulsé par la fenêtre absobé par les flammes. La bombe a hélas brûlé de nombreux enfants à proximité. Très vite la pièce est pleine de fumée noire et de feu.

Immédiatement après la détonation, les enseignants ont vite réagi, ils ont commencé à pousser les enfants dans le couloir et à travers deux fenêtres ouvertes sur l’herbe à l’extérieur de l’école, provoquant le chaos alors que des parents paniqués tentaient de percer les lignes de police.

David est revenu très vite de la salle de bain pour trouver sa femme étendu sur la pelouse dans une douleur atroce. Sans hésiter, il lui a tiré une balle dans la tête et l’a tuée.

Dans le chaos total et peut être de rage, David tire dans le dos de John Miller, un professeur de musique qui tentait de fuir.

Puis, David Young est retourné dans les toilettes, a fermé la porte et s’est tué d’un coup de pistolet à la tête.

Heureusement, deux des trois détonateurs n’ont pas explosé lorsque l’interrupteur a été accidentellement déclenché par Doris.

Au total, 79 des otages ont subi des blessures, principalement des brûlures, l’inhalation de fumée et d’autres blessures causées par l’explosion de la bombe. Les blessés ont été envoyés dans plusieurs hôpitaux du Wyoming et de l’Idaho. A part David et Doris Young, les preneurs d'otages, personnes n'a été tuées, même le pauvre John Miller, qui a recu une balle dans le dos, s'en est sorti.

Quelques livres ont repris le fait divers de Cokeville et un film a été tourné, "The Cokeville Miracle", a été réalisé par le cinéaste T. C. Christensen et est sorti le 5 juin 2015.

Une bien triste histoire, qui a part quelques blessés, se termine bien.


Saviez-vous que la patrouille du Wyoming relaie les fournitures médicales essentielles aux hôpitaux de tout l'État, y compris les transfusions sanguines d'urgence ?

Déjà dans les années 50, les directeurs médicaux ont commencé à demander de l'aide aux forces de l'ordre pour livrer des fournitures essentielles dans notre État éloigné. Le moyen le plus rapide et le plus efficace était que les policiers transportent les fournitures émergeant d'un comté à l'autre, les livrant à l'établissement médical. La tradition livrant des fournitures médicales se poursuit aujourd'hui sous la forme d'un relais.


Avez-vous déjà vu le "Train Merci" à Cheyenne ?

Ce train était un cadeau des Français en reconnaissance du train de l'amitié américaine qui fournissait de la nourriture aux Français pendant la Seconde Guerre mondiale.

Lors de sa tournée de remerciement capitale, le train "Merci" a déposé un wagon rempli de cadeaux dans chaque États-Unis.

Nous connaissons l'histoire du débarquement, ou des tas de jeunes soldats sont venus mourir sur nos plages. Mais après la guerre, nos frères Américains ont encore aidé la France (et l'Italie).

Début de l'histoire...

Tout à commencé avec le train de l'amitié américaine de 1947.

   Drew Pearson, un journaliste, a proposé l'idée du train dans sa chronique quotidienne "The Merry-Go-Round" pour venir en aide aux Français, et d'autres journaux à traverser les États-Unis ont repris la cause.

Drew Pearson voulait qu'un train, traversant les États-Unis d'Ouest en Est, recueillant sur son chemin des dons du peuple américain pour le peuple Français et Italien désignait une aide concrète. Sa plus proche collaboratrice était sa femme Luvie Pearson, qui partageait son idée grandiose.

L'idée était tellement appréciée des Américains, qu'il a fallu deux trains. Sa femme, Luvie, est partie avec le train à travers le nord des États-Unis, et Drew s'est lancé la route du sud. Tous deux se sont arrêtés dans chaque village pour obtenir des contributions. Ils ont suffisamment de nourriture pour remplir deux longs trains de marchandises. Et puis ils l'ont emporté en Europe, avec les clés des villes présentées à chaque arrêt.

Je ne vais pas parler des arrêts dans chaque État, mais dans mon Wyoming, le train est arrivé à Green River, Rawlins, Laramie et Cheyenne. Tout ces trajets, et Drew et Luvie se sont rejoints à New York.

Le gouverneur de la lointaine Hawaï est venue transmettre, au nom de ses concitoyens, 72 tonnes de sucre. Les camionneurs de Los Angeles ont assuré eux-mêmes et gratuitement le transport de la nourriture collectée. À Fresno, en Californie, des enfants ont arrêté le train et ont présenté des boîtes de lait et de biscuits. Oakland a ajouté sept voitures à la locomotive. Tout au long du trajet, des gens ont fait la queue pendant des heures pour donner de l'argent au fonds. L'État du Dakota du Nord, situé à l'écart de la route, a télégraphié qu'il formait un train spécial, qui se connectait à Chicago.

Les compagnies de chemin de fer se sont engagées à faire des trains circulaires gratuitement. À son arrivée à Chicago le 14 novembre 1947, le train qui se composait désormais de 80 wagons devait continuer sur trois itinéraires différents, convergeant vers la gare terminale de New York. Seulement un jour plus tard, la ligne principale prévoyait déjà 160 wagons. Le Texas envoyait en plus un train de 12 voitures jusqu'à New York.

Enfin, le 18 novembre 1947, le train principal atteint New York, ses locomotives tractant 240 wagons de nourriture et de médicaments et a été accueilli par une foule de 25'000 personnes. Avant de transporter le premier chargement de la cargaison vers le Havre, en France, l'American Leader de l'United States Lines a été rebaptisé "Friend Ship" (Amitié).

Espérant à l'origine fournir 80 wagons remplis de nourriture, le train a finalement récupéré plus de 700 wagons (valeur de 40 millions de dollars) de nourriture, de vêtements et de carburant, payés en partie par des dons monétaires. Chaque colis distribué en Europe était accompagné d'un message personnel des donateurs américains, "On compte dans ce vaste creuset qu'est l'Amérique, bien des races différentes, et bien des fois religieuses. En un esprit de bonne volonté démocratique et chrétienne , nous, Américains, avons travaillé pour envoyer dans vos foyers ces de nos champs.

Nous ne demanderons jamais assez nos frères et sœurs du pays de l'oncle Sam pour ce geste merveilleux.

Le train Français de l'amitié a été réciproque par le "train Merci" 49 wagons couverts de la Première Guerre mondiale offerts aux États-Unis par la France, qui est arrivé dans le port de New York le 2 février 1949. Beaucoup de cadeaux restent exposés dans les sociétés historiques locales et les musées à travers les États-Unis.

L'idée d'envoyer un cadeau de remerciement aux États-Unis est venue d'un cheminot français et vétéran de la Seconde Guerre mondiale, nommé André Picard.

Les dons du Train Merci provenaient de plus de six millions de citoyens français et italiens sous forme de poupées, de statues, de vêtements, d'objets représentant la France ou l'Italie, de meubles et même d'une médaille de la Légion d 'honneur supposé avoir appartenu à Napoléon.

Les wagons étaient utilisés des "quarante et huit" pendant les deux guerres mondiales. Ce nom, "quarante et huit", fait référence à la capacité de charge des voitures, qui serait de 40 hommes ou huit chevaux.

En 1949, la France a envoyé 49 de ces wagons aux États-Unis (un pour chaque État et le territoire d'Hawaï) chargés de divers trésors, en signe de gratitude pour la libération de la France et du cadeau envoyé en 1947.

Ce train s'appelait le "Train Merci" en réponse à des trains de 700 wagons de fournitures connus sous le nom de "friend Ship" envoyé par le peuple américain en France. Chacun des wagons couverts du train Merci transportait cinq tonnes de cadeaux, tous donnés par des particuliers.

Le train et les 49 voitures sont arrivés à bord du Magellan le 3 février 1949, avec plus de 25 000 spectateurs présents pour l'acueillir. Sur le côté du cargo français chargé de cadeaux était peint, "MERCI AMERICA".

Immédiatement, les trains ont été répartis entre les États. On retrouve 43 wagons qui sont exposés au public dans chaque État. Le musée du Wyoming possède une collection de cadeaux français du wagon couvert et le wagon se trouve devant le bâtiment "American Legion" à l'angle de E Lincoln Way et Big Horn Ave.

Comment ne pas aimer l'Amérique et nos Américains. Que Dieu bénisse les États-Unis.


Massacre peu connu dans mon Wyoming

Nous sommes à la fin de l’été en 1854, environ 4 800 Lakota, Sioux et Oglala campent près du fort Laramie, conformément aux termes du traité de Fort Laramie signé le 17 septembre 1851.

Tout va aller très vite, en trois jours exactement, nous sommes le 17 août 1854 , une vache appartenant à un mormon voyageant sur le sentier de l’Oregon s’est égarée. L'animal ayant été trouvé par un Amérindien Miniconjou, du nom de High Forehead, la vache a été tuée pour nourrir sa famille et une partie de son village.

Un Miniconjou fait partie du peuple amérindien constituant une subdivision du peuple Lakota.

Le mormon est parti se plaindre à Fort Laramie qui envoya un détachement militaire au campement Sioux et Lakota. Le lieutenant Hugh Fleming, officier supérieur, consulta le chef, Conquering Bear, pour discuter de la perte de bétail. De toute évidence, le lieutenant Fleming ignorait pas, ou choisissait d’ignorer, qu'une telle question devait, selon les termes du Traité de de Fort Laramie, être traitées par l’agent des Indiens local, en l’occurrence John Whitfield. Il était absent et devait arriver dans les jours avec des rentes avec lesquelles une restitution pourrait être faite.

Conscient que l’affaire n’était pas du ressort de l’armée, Conquering Bear tenta tout de même de négocier, offrant un cheval de son troupeau personnel ou une vache du troupeau de la tribu. Le propriétaire mormon de la vache a persisté à exiger 25 $ à la place, argent que la tribu n'avait pas. Le lieutenant Fleming demanda aux Sioux d’arrêter High Forehead et de venir le livrer à Fort Laramie, ce que Conquering Bear refusa. Le chef Lakota n’avait aucune autorité sur le Miniconjou et ne voulait pas violer la tradition d’hospitalité de son peuple.

La discussion avec le détachement de l'armée et le mormon s’est terminée dans l’impasse.

Le 19 août 1854, le sous-lieutenant John Lawrence Grattan, du 6e régiment d’infanterie des États-Unis, récemment diplômé de West Point, en attente d’un poste vacant dans le régiment, a dirigé un détachement armé vers le campement indien pour prendre High Forehead en tant que prisonnier et le ramener au fort. Le sous-lieutenant John L Grattan était inexpérimenté, détestait le peuple Amérindien et décrit comme méprisant la capacité des Lakotas en tant que guerriers.

Ce fut sa première (et unique) rencontre avec les Sioux.

Dans le groupe de soldats se trouvaient un sergent, un caporal, 27 soldats et un interprète Français-indien nommé Lucien Auguste et bien sur le sous-lieutenant John Lawrence Grattan qui commandait. Les forces militaires bien armé, ils avaient deux pièces d’artillerie en plus de leurs armes.

L'interprète Français-indien nommé Lucien Auguste craignait la rencontre avec les Lakota et les Sioux et avait bu de l'alcool tout le long du chemin pour ce donner du courage. Lucien Auguste n’était pas très apprécié des Sioux, et parlait très mal leur langue. Alors que les soldats entraient dans le campement Amérindiens, il commença à narguer les Sioux, traitant les guerriers de femmes et disant que les soldats n’étaient pas là pour parler, mais pour les tuer tous.

C'est James Bordeaux, qui possédait le poste de traite voisin et qui était en visite chez ses amis indiens. Il observait la rencontre, raconta plus tard l'attitude et les commentaires de l'interprète Auguste, ivre.

Le campement comptait environ 4800 Amérindiens dont 1 200 guerriers. Le lieutenant John L Grattan a commencé à prendre conscience du risque. Il s’est arrêté pour discuter de la situation avec James Bordeaux, qui lui conseille d'aller parler directement avec Conquering Bear et de le laisser gérer la situation.

John L Grattan continua dans le campement se rendant directement chez High Forehead, et lui ordonna de se rendre aux forces américaines. High Forehead a dit que le chef soldat mourrait le premier. Après un bref échange verbale, Grattan est allé vers Conquering Bear, disant que les Sioux devraient arrêter le coupable et le livrer.

Conquering Bear refusa mais essaya une nouvelle fois de négocier, toujours en offrant un cheval en compensation pour la vache. James Bordeaux a déclaré au chef Amérindien et à John L Grattan que l’interprète Auguste avait nargué les Sioux et n’avait pas réussi à traduire pleinement ou exactement les commentaires de Conquering Bear et Grattan.

Conquering Bear demanda à son ami James Bordeaux de servir d’interprète, car les Sioux lui faisaient confiance et faisaient confiance à ses compétences linguistiques. Plus tard, le nouvel interprète a dit qu’il pouvait voir que la situation était hors de contrôle.

Alors que John L Grattan, énervé, pressait Conquering Bear. De nombreux guerriers sioux voyant que la situation risquait de se détériorer se déplacèrent dans des positions de flanc autour des soldats.

Terminant la discussion, Le sous-lieutenant John L Grattan a commencé à retourner à sa colonne. Un soldat trop nerveux a tiré avec son arme, tirant sur un Sioux. Les guerriers ont commencé à tirer des flèches pendant que les dirigeants essayaient de prendre le contrôle.

Conquering Bear fut mortellement blessé et mourut neuf jours plus tard près de la rivière Niobrara. Les guerriers sioux tuèrent rapidement John L Grattan, 11 de ses hommes et l’interprète. Un groupe de quelques 18 soldats s’est retiré à pied en essayant d’atteindre des rochers pour se mettre à l'abri et se défendre, mais ils ont été coupés et tués par des guerriers dirigés par Red Cloud, un chef de guerre en pleine ascension au sein des Amérindiens Sioux. Un soldat a survécu au massacre mais est mort plus tard de ses blessures.

Malheureusement, Conquering Bear, qui voulait absolument que ça se termine par un arrangement paisible à était le seul Lakota tué.

Les Sioux ont tués tous les blancs mais épargnèrent leur ami James Bordeaux, à la fois parce qu’il était marié à une Sioux et qu’il entretenait des relations amicales avec les tribus.

Pour John L Grattan, qui n'aimait pas les Amérindien, ce fut sa première et unique rencontre avec les Sioux.

Un commandant de Fort Laramie racontera plus tard en parlant du sous-lieutenant John L Grattan: « Il ne fait aucun doute que le lieutenant Grattan a quitté le poste avec le désir de se battre avec les Indiens et en tuer le plus possible, et qu’il avait décidé de prendre High Forehead coute que coute. »

Trois jours après l’attaque américaine, les Sioux, Lakota et Miniconjou abandonnèrent le camp sur la rivière North Platte.

Le quatrième jour, l’armée a demandé à James Bordeaux d’organiser un rapatriement des soldats tués. Avec une équipe il s’est rendue sur les lieux de la bataille et a constaté que les soldats tués avaient été rituellement mutilés. Le corps de John L Grattan a été identifié grâce sa montre et a été renvoyé au poste pour être enterré. Les restes des troupes ont été enterrés sur place dans une fosse commune peu profonde.

Les restes des soldats ont ensuite été exhumés et réenterrés au cimetière national de Fort McPherson, où un monument en marbre blanc a été érigé en leur mémoire. Les restes de John L Grattan ont été déplacés plus tard et réinhumés au cimetière national de Fort Leavenworth au Kansas.

Aujourd'hui, un simple marqueur historique a ensuite été érigé à environ un demi-mille du site des événements.

A l'époque de la bataille, ce coin ne faisait pas partie de mon Wyoming, mais était dans le Territoire du Nebraska.


Trappers Point, dans mon Wyoming est un site archéologique situé près de Pinedale, le long de la Duck Creek. L'un des endroit dans mon Wyoming ou il y a le plus de pronghorns. C'est ici, a l'époque, que l'on chassait en masse d'antilopes cornes. D'ailleurs il y en tellement, que sur cette route un large pont a été construit pour éviter que les antilopes traversent la route et depuis on en voit beaucoup moins écraser sur le bord de l'US 191.

Pourquoi y a t'il autant de pronghorns sur cette route ?

C'est le chemin qu'elles suivent depuis toujours pour leur migration et même si beaucoup continuent leur chemin, d'autres choisissent cet endroit pour l'herbe en abondance et les rivières. Avant que la route 191 soit construite, il y a eu un nombre d'archéologues qui sont venu faire des recherches. Un grand nombre de pointes de projectiles ont été trouvées sur le site, pointes utilisés par le Amérindiens, mais aussi des pointes de la période archaïque. En passant à Trapper Point, vous pouvez encore voir par moment des chercheurs, toujours à quatre pattes a fouiller la terre.

Le site a été qualifié de découverte majeure dans l’archéologie du Wyoming et l’un des sites clés du Wyoming. Trapper Point a été ajouté au Registre national des lieux historiques le 14 mai 2007. Un arrêt sur le parking sur la route 191 des États-Unis à l’Ouest de Pinedale surplombe le site, avec des panneaux d’interprétation qui explique très bien et même mieux ce que je vient d'écrire.


Saviez-vous que le parc Yellowstone avait autrefois un endroit spécifique pour nourrir les ours ? Oui, vous avez bien lu, les ours étaient nourris par des mains humaines.

Cet endroit s'appelait ""ours comptoir-lunch". Alors que les visiteurs d'aujourd'hui doivent transporter leurs déchets hors du parc ou les mettre dans des poubelles spéciales, il n'en a pas toujours été ainsi. Pendant une grande partie de son histoire, Yellowstone Park a eu des décharges extérieures situées dans le parc.

Les tas d'ordures étaient peut-être une horreur, mais parce qu'ils attiraient les charognards, ils sont devenus un lieu de rencontre familier pour les ours. Cela a permis d'attraper plus facilement des ours noirs et des grizzlis pour les marquer au milieu d'une frénésie alimentaire.

Dans les années 1920 et 1930, les exploitants du Yellowstone Park ont même installé des gradins pour les touristes et affiché des panneaux au-dessus des fosses à ordures indiquant;

"Comptoir à lunch - Pour les ours uniquement".

Alors que le crépuscule tombait sur le Yellowstone, les ours noirs et les grizzlis ont lentement émergé des bois voisins et se sont dirigés directement vers le tas d'ordures. Les dépotoirs ont finalement été fermés au public pendant la Seconde Guerre mondiale, mais pas avant que plusieurs touristes imprudents aient été blessés lors d'attaques d'ours.

Yellowstone Park exploitait encore une décharge dans le parc jusqu'en 1970, date à laquelle la dernière des décharges a été fermée.


Le Fast Food "Taco John's" est très connu aux Etats Unis. On en rencontre partout. Mais savez-vous que ce genre de restaurant a été créé à Cheyenne, Wyoming ?

John Turner a ouvert le premier restaurant "Taco House" le 14 mars 1968 à Cheyenne. John Turner était soldat à la base aérienne de F.E. Warren à Cheyenne et à servi dans l’armée de l’air des États-Unis pendant la guerre de Corée. Il a très vite vendu les droits de franchise à James Woodson et Harold W. Holmes, qui en 1969 a changé le nom de "Taco John's". Holmes et Woodson ont créé Woodson-Holmes Enterprises et Le nom a été changé en "Taco John's" en gardant le mot "Taco" reconnaissance de John Turner. Par la suite le nom de la société est devenu Taco John’s International. Alors que Taco John ciblait les petites communautés du Midwest comme Le Nord Dakota, Sud Dakota, Illinois, Nebraska ou encore les 8 autres Etats du Midwest, "Taco John's" a dépassé ses rêves en ouvrant aussi des restaurants dans le Colorado. En 2019, la chaîne de restaurants comptait presque 430 établissements aux États-Unis. "Taco John's" est un fast-food d’inspiration mexicaine qu’on appelle aussi "West-Mex". Sa spécialité, Les pommes de terre Olés, c'est le plat signature de l’entreprise, des pépites de pommes de terre frites de la taille d’une bouchée, enrobées d’un mélange exclusif d’épices et d’assaisonnements.

Aujourd'hui, "Taco John's" s'offre un nouveau style, les restaurants ont un nouveau design et un nouveau logo. Bien sur, le tout premier a recevoir ce changement c'est à Greeley, Wyoming.

Taco John’s est toujours aussi fière de servir des portions généreuses, des plats préparés frais à votre commande, des ingrédients de haute qualité et des recettes spéciales, des assaisonnements et des sauces. "Taco John's" un restaurant fast food que je vous recommande.

Le siège social est toujours à Cheyenne, Wyoming.


Calamity Jane, on connaît bien sur. Mais savez-vous d'où lui vient ce surnom?

Je ne reviendrais pas sur le récit de sa vie, que nous connaissons mais juste sur cet évènement qui lui valut son surnom.

Marthy Jane Cannary est née à Princeton, dans le Missouri, le 1er mai 1852. Elle grandit en aimant les chevaux et devient une cavalière experte et pouvait monter les chevaux les plus vicieux et les plus têtus. A 13 ans, elle arrive avec sa famille en chariot au Montana. Les deux parents morts, quand Martha Jane, a 15 ans, elle se libère de ses frères et sœurs et est partie pour Fort Bridger, dans le Wyoming, au printemps 1868.

Ne passons pas sa vie en résumé mais venons en tout de suite a son surnom. Il lui vient d’une campagne militaire dans laquelle elle était engagée. Un officier nommé capitaine Egan, commandait un poste sur Goose Creek, dans le Wyoming, qui est aujourd’hui Sheridan.

Les Indiens ont tendu une embuscade au capitaine Egan et l’ont gravement blessé. Alors qu’il était sur le point de tomber de son cheval, Marthy Jane Cannary qui a tout vu de loin, a galopé a toute allure à ses côtés, elle est arrivée à temps pour le rattraper au moment où il tombait. Martha ramena le capitaine Egan sain et sauf au fort.

Après s’être rétabli, il rebaptisa sa protectrice, "Calamity Jane, l’héroïne des plaines", pour honorer son sauvetage intrépide et héroïque lors d'une embuscade indienne en 1873 près de Goose Creek à Sheridan, Wyoming.

Bravo calamity Jane.

Martha Jane Canary nous quittera le 1er août 1903 à Terry, Dakota du Sud. Elle est enterré au mont Moriah à Deadwood, à côté de Wild Bill Hickock.